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Mes articles réalisés

Parution du Rapport Doing Business 2017

Doing Business 2017 constate que les entrepreneurs de 137 économies ont vu une amélioration de leur cadre réglementaire local l’année passée. Entre Juin 2015 et Juin 2016, le rapport, qui mesure 190 économies dans le monde, répertorie 286 réformes affectant l’environnement des affaires. Parmi les  réformes visant à réduire la complexité et le coût affectant l’environnement des affaires, celles concernant la création d’entreprises sont les plus fréquentes en 2015/16, tout comme l’an dernier. Les deuxièmes réformes les plus communes sont celles des domaines de payements des taxes, obtention de crédit et commerce transfrontalier.

Dans toutes les régions, les économies mettent en œuvre des réformes facilitant le processus des affaires. Néanmoins, l’Europe et l’Asie centrale continue d’être la région avec le plus grand nombre d’économies mettant en œuvre au moins une réforme — 96% des économies de la région ont mis en place au moins une réforme affectant la réglementation des affaires.

Cette année Singapour perd sa première place au profit de la Nouvelle Zélande comme meilleur pays au monde pour mener des affaires.

Source : http://francais.doingbusiness.org/reports/global-reports/doing-business-2017

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Parution du rapport Doing Business 2016

Doing Business 2016: Mesure de la qualité et de l’efficience du cadre réglementaire est une publication phare du Groupe de la Banque Mondiale et est la 13ème d’une série de rapports annuels mesurant les régulations favorables et défavorables à l’activité commerciale. Doing Business présente des indicateurs quantitatifs sur la régulation des affaires ainsi que sur la protection des droits de propriété de 189 économies – depuis l’Afghanistan au Zimbabwe –  au fil du temps.

Singapour conserve cette année encore sa première place. Sur la liste des 10 économies avec les environnements règlementaires les plus favorables aux  entreprises, on trouve également la Nouvelle-Zélande, à la deuxième place; le Danemark (3); la République de Corée (4); la RAS de Hong Kong, Chine (5); le Royaume-Uni (6); les États-Unis (7); la Suède (8); la Norvège (9); et la Finlande (10).

La majorité des nouvelles réformes de l’année qui s’est écoulée ont été conçues pour améliorer l’efficience de la réglementation, en en réduisant le coût et la complexité, avec le plus grand nombre d’améliorations apportées dans le domaine de la Création d’Entreprise, qui mesure le temps nécessaire à l’obtention d’un permis pour créer une entreprise ainsi que les coûts de traitement qui y sont associés. Un total de 45 économies, dont 33 sont des économies en développement, a entrepris des réformes visant à faciliter, pour les entrepreneurs, la création d’une entreprise. L’Inde, par exemple, a effectué des améliorations significatives en éliminant l’exigence de capital minimum et celle d’un certificat d’exploitation, épargnant aux entrepreneurs une procédure inutile ainsi qu’un délai de cinq jours. Les données de Doing Business des 12 dernières années montrent que, en 2003, il fallait en moyenne 51 jours à travers le   monde pour démarrer une nouvelle entreprise. Ce délai a été réduit de plus de la moitié, pour atteindre un délai de 20 jours.

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Source : http://francais.doingbusiness.org/reports/global-reports/doing-business-2016

Que faut-il retenir des récents accords entre la Grèce et l’Europe ?

Le parlement grec a adopté, le 16 juillet dernier, une première série de réformes exigées en contrepartie du déblocage d’un prêt d’urgence de 7,16 milliards d’euros par l’Union européenne, dans le cadre du troisième plan de sauvetage de la Grèce, conclu dans la nuit du 12 au 13 juillet lors du sommet de la zone euro.

Certaines de ces réformes impactent directement les flux commerciaux avec le marché grec:

Hausse de la TVA: le taux normal de TVA est passée le 20 juillet de 13 % à 23 % avec un taux intermédiaire de 13% qui s’applique à l’eau, à l’énergie et aux produits alimentaires « de base », essentiellement des produits frais dont l’huile d’Olive dont la Grèce est le 3ème producteur mondial.

Assouplissement des restrictions bancaires: les banques viennent de rouvrir leurs guichets le 20 juillet mais, malgré ces assouplissements, les contrôles sont maintenus et la Bourse d’Athènes reste quant à elle toujours fermée. A noter que pour les transactions par virement, celles de l’étranger vers les banques grecques s’effectuent normalement alors que les virements interbancaires domestiques restent sous contrôle et soumis à des mesures de restriction, de même que les transactions bancaires depuis la Grèce vers l’étranger.

D’autres réformes sont actées ou en cours qui vont également impacter les flux import-export avec la Grèce: réforme du marché intérieur (impact sur le secteur du retail avec les ouvertures le dimanche et la prolongation des soldes en magasin) ainsi qu’un vaste programme de privatisation (impact important sur le secteur du transport notamment).

On peut s’interroger sur l’impact concret de la situation grecque sur le volume des affaires des entreprises françaises en Grèce. Il faut savoir que la Grèce reste un partenaire commercial secondaire, même si elle est l’une des rares destinations où la France dégage encore un net excédent commercial. Athènes ne pointe qu’au 38e rang des clients de la France, soit à peine 0,5 % des exportations françaises. Les entreprises tricolores y ont exporté 2,1 milliards d’euros l’an dernier, d’après les derniers chiffres des Douanes. Ce qui est très faible comparativement à des partenaires de premier ordre comme l’Allemagne et l’Espagne par exemple. L’an dernier, les ventes françaises ont reculé de 6,8 %, malgré les efforts de l’Etat pour encourager les entreprises à continuer à exporter avec la mise en place d’un dispositif d’assurance-crédit spécifique (plus d’infos sur: http://www.coface.fr/Garanties-publiques/Securiser-la-realisation-et-le-paiement-du-contrat-export/Dispositif-GP-Grece). Beaucoup de sociétés françaises ayant fait des investissements directs en Grèce se sont désengagées au fur et à mesure de la crise hellénique. La Coface donne un C à l’évolution du risque pays, mais attribue un rating A3 au risque d’évolution de l’environnement des affaires (cf: http://www.coface.fr/Etudes-economiques-et-risque-pays/Tableau-comparatif-des-evaluations-des-pays/(geo)/101).

Publication de l’Indice 2015 de Confiance des Investisseurs Directs Etrangers par AT Kearney

Cet indice est un baromètre annuel qui mesure la confiance qu’inspirent les différents pays en matière d’investissements directs à l’étranger (IDE).

Les principaux enseignements pour la France de l’indice 2015 :

  • La France se classe à la 8ème place, sa meilleure position depuis la création de ce baromètre.
  • La France se classe en 4ème position mondiale pour les investissements du secteur de la high tech, en 6ème position pour l’industrie légère et en 7ème position pour les services financiers.
  • Les dirigeants d’entreprises étrangères sont en moyenne plus optimistes pour l’avenir économique de la France qu’ils ne l’étaient l’année dernière.

Les principaux enseignements internationaux de l’édition 2015 sont les suivants :

  • Les Etats-Unis et la Chine demeurent les deux premiers pays les plus prisés pour les IDE pour la troisième année consécutive.
  • L’Europe confirme son redressement avec 15 pays présents dans le Top 25 et une progression pour nombre d’entre eux (+1 pour UK et Allemagne, +8 pour l’Italie et +9 pour les Pays-Bas). L’Autriche, la Pologne, la Norvège et la Finlande y font leur entrée.
  • Le Japon signe la plus forte progression (+12 places).
  • 66% des entreprises estiment revenir à leurs montants d’investissements directs à l’étranger pré-crise financière d’ici 2016.

Foreign Direct Investment Confidence Index

Source (en anglais) : https://www.atkearney.com/research-studies/foreign-direct-investment-confidence-index/2015/publication

Indice mondial 2014 de compétence en anglais publié par l’EF EPI

Cette quatrième édition de l’indice de compétence en anglais EF (EF EPI) répertorie au total 63 pays et territoires. Les classements par pays se basent sur des données de test de 750 000 adultes âgés de 18 ans et plus ayant participé à des tests d’anglais en 2013. Il revient également sur les données de 2007, première année de publication de l’EF EPI, afin d’identifier quels sont les pays qui ont progressé et quels sont ceux qui ont connu une baisse de compétences.

Une première section analyse les tendances régionales qui ont émergé en Asie, en Europe, en Amérique latine, en Afrique du Nord, au Moyen-Orient, ainsi que les pays du BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) afin d’illustrer la diversité des défis et stratégies intervenant dans la formation d’une main-d’oeuvre mondialisée.

À l’analyse régionale fait suite l’examen des corrélations existantes entre la maîtrise de l’anglais et un certain nombre de mesures sociales et économiques (revenus, activité commerciale, qualité de vie, nombre d’années de scolarisation et utilisation d’internet).

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Source : http://www.ef.com.fr/epi