Aujourd’hui, de plus en plus d’entreprises utilisent la cession « sans recours » de leurs créances commerciales comme un moyen de renforcer leur situation de trésorerie en accélérant le paiement des factures, mais aussi comme un moyen d’améliorer la présentation de leur bilan. Les possibilités existantes sont multiples et de plus en plus sophistiquées : escompte, Dailly, affacturage, titrisation, programmes hybrides mixant affacturage et titrisation (cf Abécédaire). L’affacturage, jusqu’alors surtout réservé à des PME, séduit d’ailleurs de plus en plus d’ETI voire de grands groupes du CAC 40 en France.
Tous ces types de montages financiers étaient jusqu’à présent proposés par des acteurs traditionnels (Banques, Factors, Fonds Commun de Titrisation); on assiste aujourd’hui à l’émergence de nouveaux acteurs avec les Fintechs (comme Finexkap, Urica, Edebex, etc.). Au travers de plateformes Internet avec une technologie de pointe, elles proposent généralement à une cible de TPE-PME des solutions sans engagement de volume, moins d’obligation de garanties, et une approche plus déglobalisée, pouvant aller jusqu’à une offre de financement à la facture. Ces Fintechs, qui sont des modèles alternatifs, ont les mêmes besoins de sécurisation des créances commerciales que les acteurs plus traditionnels. Euler Hermes s’est d’ailleurs associé récemment à Urica dans le cadre d’un partenariat.
Euler Hermes a dans ce cadre développé une solution qui permet à Urica de connaître en temps réel, pour chaque facture individuelle, les conditions de couverture. Urica peut ainsi indiquer immédiatement à l’entreprise si ses clients, ou elle-même en tant que client de ses fournisseurs, sont éligibles au financement et à quel prix.
Pour en savoir plus : http://www.toutsurlerisqueclient.com/histoires/valorisation-creances-clients-solutions-de-financement-innovantes/