Retrouvez la vidéo d’Atradius suite au webinaire du 28/11 dernier sur les risques et opportunités à l’export sur You Tube :
https://www.youtube.com/watch?v=kofhxMMribU&t=24s
A partir du 1er décembre, les taxes à l’importation baisseront en moyenne de 17,3% à 7,7%. Dans la liste de 187 catégories de produits de consommation courante figurent notamment des produits alimentaires, des cosmétiques et des vêtements.
Cette mesure, annoncée vendredi 24 novembre par le ministère des finances, doit permettre d’améliorer l’offre disponible pour les consommateurs chinois. Elle est aussi présentée comme un gage des efforts fournis par le pays pour ouvrir son marché intérieur aux entreprises étrangères.
Source : http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/11/25/la-chine-baisse-certaines-taxes-pour-favoriser-la-consommation
Le Forum de la Mode 2017, co-organisé par le Ministère des Finances et de l’Economie, le Ministère de la Culture, la Fédération Française de la Haute Couture, la Fédération Française du PAP Féminin et le DEFI s’est tenu le 11 novembre dernier à Bercy.
En introduction, Monsieur le Ministre Bruno Le Maire a rappelé que la mode en France c’est :
Le Ministre a rappelé l’importance des nouveaux modèles économiques dans le secteur de la mode, face à une agressivité commerciale des acteurs anglo-saxons et notamment des GAFA et à une distribution classique qui marque le pas : modernisation des outils de travail, numérisation, nouveaux textiles, innovation.
L’état français renouvelle son engagement de faire de Paris la place de la mode à l’échelle mondiale, notamment en accompagnant la formation des métiers de la mode. Le rapprochement de l’IFM et de la Chambre Syndicale de la Haute Couture est déjà un pas en ce sens, mais il faut à Paris une grande Ecole de la mode qui rayonne autant que Polytechnique ou l’ENA et qui valorise l’intelligence imaginative et créative.
Puis, Pascal Morand, Président de la Fédértion de la Haute Couture, et Pierre François Le Louët, Président de la Fédération du PAP Féminin, ont rappelé les 5 grands chantiers en cours depuis la dernière session du Forum de la Mode :
Clarisse Reille, Directrice Générale du DEFI, est ensuite intervenue pour rappeler que l’habillement représentait 1200 Milliards d’€ dans le monde et qu’il s’agissait du secteur le plus innovant par sa créativité intrinsèque, sa capacité de renouvellement, ses innovations technologiques et non technologiques, et ce à travers toute la filière. La mode révèle des évolutions sociétales profondes : esthétisation, customisation, considérations écologiques, transparence de l’information au consommateur et est un laboratoire de business models pour les autres secteurs. Clarisse Reille a cité l’exemple de la Redoute, première entreprise à inventer la VAD, à introduire le 48h Chrono, le paiement par carte de crédit, etc. Elle a conclu son allocution en rappelant que le produit n’était plus suffisant et que la technologie et l’expérience client constituaient de nouvelles formes d’existence pour les marques de mode : le client devient un partenaire et la technologie une palette de couleurs pour le créateur.
Puis le cabinet Alcimede a dévoilé les résultats de son étude sur la Fashion Tech et l’Innovation.
Le secteur de la mode subit de profondes mutations avec l’évolution de la chaine de valeur qui n’est plus linéaire : il faut travailler sur la réactivité pour renforcer son attractivité. La multiplication des parties prenantes dans l’acte d’achat, l’émergence de la Fast Fashion, la multiplication des acteurs concurrentiels, l’appétence du consommateur pour la transparence, le développement durable et l’éthique ainsi que l’impact de la 4ème révolution industrielle avec le développement du numérique contribuent à redistribuer les cartes.
Les entreprises du secteur doivent donc relever un certain nombre de défis :
Alcimede a révélé les 11 technologies clefs du secteur de la mode qui permettent de répondre aux défis de la filière:
La question reste toutefois ouverte sur comment transposer ces technologies dans les entreprises :
Une seconde table ronde a ensuite eu lieu sur la recherche dans la mode. Les intervenants ont souligné la dichotomie entre l‘importance du trésor patrimonial des marques et l’inexistence de vrais programmes de recherches en France, contrairement aux pays anglo-saxons.
La mode permet de comprendre les enjeux sociétaux et le vêtement possède des propriétés symboliques importantes. Pour comprendre la mode, il faut faire résonner les différentes sciences sociales entre elles (économie, histoire, anthropologie, sémiotique, linguistique…). Les fashion studies sont un outil important à cet égard.
Benjamin Simmenauer (IFM) a souligné qu’un défi important en termes de recherche reste celui de comprendre le comportement du consommateur de mode : quelle est la nature de sa satisfaction ? Quelles sont ses modalités de choix ? Ses méthodes de recherche du produit ? L’économie comportementale a un rôle croissant à cet égard. L’histoire est également nécessaire pour comprendre les processus de création : le temps de la mode est un va-et-vient permanent dans le temps, il évolue en spirale.
Maximilien Abadie, Directeur de la Stratégie chez Lectra, a énuméré les trois tendances majeures qui forcent les entreprises de mode à réinventer leur modèle économique :
Avant de conclure que « Désormais, le consommateur de mode n’est plus un simple spectateur, mais de plus en plus le co-créateur des produits qu’il achètera demain. »
En conclusion de cette table ronde, pendant laquelle a été évoqué le projet Jacquard chez Google qui vise à transformer le vêtement en expérience via le tissu connecté, Sophie Kurkdjian, chercheure associée IHTP-CNRS, a annoncé le lancement ce jour du projet « Culture de Mode » entre la Fédération de la Haute Couture et le Ministère de la Culture qui prévoit un manifeste sur les French Fashion Studies, une plateforme digitale pour cartographier les archives et vise à expliciter ce qu’est la mode aujourd’hui.
La troisième table ronde qui rassemblait quasiment tous les directeurs des Ecoles et Instituts de Mode en France, ainsi que l’association Jean Luc François et la directrice de l’Institut des Métiers d’Excellence de LVMH, traitait elle de la formation. Lyne Cohen Sohal, auteure du rapport « La Mode, industrie de créativité et moteur de croissance » et présidente de l’INMA, a annoncé en préambule la création de la Conférence des Ecoles Supérieures de Mode (la CESUM) qui devra couvrir trois chantiers : la pédagogie, les formations techniques et la création de cercles de recherche. Mention spéciale également à Sylvie Ebel, directrice de l’IFM, qui a souhaité que l’intelligence de la main et l’intelligence académique fusionnent et a également listé les nombreux handicaps de la formation mode en France : la concurrence d’établissements anglophones, la difficulté de l’accréditation de certains masters et l’hétérogénéité des acteurs (universités, écoles publiques, privées, etc) qui empêche une forme de lobbyisme. Les propos de Sylvie Ebel renforcent d’autant l’importance du CESUM pour parler et agir d’une seule voix.
L’après-midi a repris avec une quatrième table ronde sur les valeurs de la mode pendant laquelle les intervenants ont parlé de leurs projets solidaires (Veja, Maison Château Rouge, Aalto) et de développement durable. Le textile du futur sera respectueux de l’être humain et de l’environnement. Le monde de la mode de demain sera un monde de partage et d’open source. Le futur est aux petits projets flexibles et mobiles, qui s’allient les uns aux autres, selon Sébastien Kopp, co-créateur de Veja.
Enfin, la dernière table ronde, mais non la moindre, traitait de la digitalisation avec la restitution d’une étude par Fabernovel. Il en ressort que le marché de la mode est mature et ne croît plus, il faut se battre pour décrocher des parts de marché. Il devient important d’être « customer centric » et non plus seulement « product centric ». Le numérique permet un ciblage nécessaire à la construction d’une réponse adaptée aux besoins des consommateurs. Il convient dès lors d’établir une stratégie à l’ère du numérique et non plus une simple stratégie numérique.
L’étude effectuée permet d’identifier les 6 super pouvoirs du digital :
Et Fabernovel de conclure que seule l’expérience client compte et que la base de données est mère de toute croissance.
Les autres participants à cette table ronde ont évoqué des points clefs de la stratégie digitale des entreprises de mode :
Pour clôturer cette riche journée, Mme Françoise Nyssen, Ministre de la Culture, après avoir affirmé que la mode était « une filière au cœur de notre culture, qui crée des emplois et qui fait notre fierté », a annoncé la création d’un nouveau fonds pour soutenir les jeunes créateurs de mode au démarrage de leur activité (300 000 euros par an).
The Going Global special report, published in The Times, delves into the proliferation of online retailers pushing digital frontiers in Asia, lessons to be learnt from the rising middle classes of Africa and the havoc terrorism wreaks on economies. Also featured are expert opinions on businesses navigating possible post-Brexit trade rules, the increasing threat of automation to jobs in South Asia and some troubling insights into so-called trademark squatting in China.
going-global-special-report-2017
Source : https://www.raconteur.net/going-global-2017
Ca y est : le Doing Business 2018 est paru !
Doing Business mesure les réglementations concernant 11 domaines du cycle de vie d’une entreprise. Les domaines inclus dans le classement de cette année sur la facilité à faire des affaires sont : création d’entreprise, l’obtention d’un permis de construire, raccordement à l’électricité, transfert de propriété, obtention de prêts, protection des investisseurs minoritaires, paiement des impôts, commerce transfrontalier, exécution des contrats et règlement de l’insolvabilité.
C’est la Nouvelle Zélande qui occupe la première place cette année, talonnée par Singapour. Pas de changement dans le tiercé de tête par rapport à l’année dernière.
Source : http://francais.doingbusiness.org/reports/global-reports/doing-business-2018